Le mal des transports peut toucher tout le monde, mais ce sont en général les enfants de 3 à 12 ans qui y sont les plus sensibles. C’est le résultat d’un décalage de perception entre les mouvements de notre corps et ce que nous voyons. Par exemple, quand nous lisons en voiture, notre corps perçoit un mouvement mais nos yeux ne captent pas celui-ci : le livre devant nous est fixe. Le malaise peut être encore plus grand en avion (au déplacement vers l’avant s’ajoutent les changements d’altitude) ou sur des routes de montagne sinueuses.
Le mal des transports se traduit souvent par des maux d’estomac, des nausées et un mal-être général (baisse d’énergie, perte d’appétit…) allant parfois jusqu’aux vomissements.
Le meilleur moyen de combattre ce mal est bien souvent de le prévenir. D’abord, éviter de lire ou de regarder un écran pendant les déplacements : garder un œil sur la route diminue le décalage entre le ressenti du corps et la vue. Si la personne concernée est assez grande, préférez l’asseoir à l’avant de la voiture : pouvoir regarder devant soi diminue également cette sensation de décalage.
Pensez également à manger avant de vous mettre en route : pas d’aliments acides ou difficiles à digérer – évitez les jus de fruit ou les sodas – mais plutôt des aliments comme le pain ou la banane qui calent l’estomac. Un estomac rempli est moins sensible au mal des transports. Si malgré cela une nausée se fait sentir, et si vous le pouvez, faites une pause : s’arrêter sur une aire d’autoroute quelques minutes, le temps de descendre de la voiture et de s’allonger sur le dos devrait remettre l’estomac en place.
A retenir
- Le mal des transports vient d’un décalage entre la vue et les sensations du corps : regarder l’extérieur du véhicule peut calmer les crises.
- Eviter les aliments acides avant un voyage, mais ne pas partir l’estomac vide.
- En cas de nausées, faire une pause et s’allonger permet de reposer l’estomac avant de repartir.